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Les GARIBALDIENS: Les combats de l'Argonne (1914-1915)

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Particulièrement reconnaissant envers la France pour son soutien dans son action, Giuseppe GARIBALDI vouait un véritable culte à sa "deuxième patrie ", culte qui se perpétua chez ses descendants et partisans.

Son fils Riccioti , dés le 6 août 1914, offrit ses services à la France et le va une légion de volontaires italiens, "les Garibaldiens".Le 5 novembre1914 était créé le 4° régiment du 1er étranger à base de volontaires italiens sous le commandement de Guiseppe , petit-fils de Garibaldi avec un encadrement mixte italo-français.

Le 17 Décembre 1914, ils furent regroupés sur l'Argonne, plus précisément au Claon où ils séjournèrent jusqu'au 24 Décembre. Ils montèrent en ligne la nuit même de Noël.

Le 26 Décembre 1914 au matin, ils partirent à l'attaque des tranchées ennemis du bois de Bolante aux cris de "Viva Italia, Vive la France", la tunique verte déboutonnée laissant voir la légendaire "chemise rouge" .Les unités garibaldiennes subirent de lourdes pertes.

Le 8 Janvier 1915, les survivants de la légion garibaldienne étaient envoyés en renfort à la Haute-Chevauchée dans la zone des Meurissons, où la situation étaient critique: leurs charges héroïques permirent de rétablir la situation et de reprendre une partie du terrain perdu.

Le 11 Janvier 1915, les Garibaldiens, dont les effectifs avaient fondus tant à cause de la mort et des blessures que de la maladie, furent envoyés au repos.

L'épopée Garibaldienne prenait fin .Un monument avec deux médaillons de bronze des petits fils de Garibaldi érigé en 1933 à Lachalade (Meuse) rend hommage aux volontaires Garibaldiens ( photo 1 et photo 2).

Dans cette même commune, nous trouvons également un momument-ossuaire de la Haute-Chevauchée à la mémoires des poilus ( photo3 et photo 4) et une nécropole à la Forestière dont la caractéristique principale est un hortensia près de chaque tombe ( photo 5 et photo 6).

Les AMERICAINS :Les deux offensives américaines de 1918

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Les Etats Unis d'Amérique ont déclaré la guerre à l'Allemagne le 6 avril 1917 et les premières unités américaines ( photo 8) ont débarqué en France début juillet 1917. Cependant leurs troupes ne seront pas engagées par Grandes Unités (Divisions, Corps d'Armée) avant l' été 1918. Entre temps elles seront incorporées par régiments dans les Divisions françaises afin d'y acquérir l'expérience de la guerre. 

En septembre 1918, elles sont engagées en Meuse dans deux grandes offensives.

La réduction du saillant de Saint-Mihiel (12-15 septembre)

Le Général Pershing ( photo 7) a installé son quartier général à Ligny-en-Barrois. Il dispose pour cette opération de trois Corps d'Armée américains et de trois Divisions françaises.

 L'attaque déclenchée le 12 septembre aboutit dès le 15 à la libération de Thiaucourt (Meurthe et Moselle), Vigneulles, les Eparges. Saint-Mihiel est libéré dés le 13 septembre. Ce jour là, à 10 heures la 26e DI française entre dans la villle.... C'est un grand succès.

L'important monument de Montsec ( photo10), le cimetière de Thiaucourt  et le monument des Eparges       ( photo9) nous rappellent les grands sacrifices de nos alliés américains. Les villages inclus dans le saillant ou situés dans les proches arrières, déjà fort éprouvés tout au long de la guerre, paient en la circonstance leur dernier tribut: Apremont, Loupmont, Montsec, Rambercourt, Vigneulles... et beaucoup d'autres.

L’offensive sur la rive gauche de la Meuse (26 septembre-11 novembre)

L'importante opération déclenchée le 26 septembre par les troupes américaines s'insère dans la grande offensive conçue par FOCH en vue de la victoire finale.

Pershing a transféré son PC à la mairie de Souilly. Son objectif lointain est la Meuse de Mezières Charleville. Il doit lier son action à celle du Général Gouraud qui attaque en Champagne. Il dispose de 27 Divisions.

Le succès, relativement aisé, de l'opération de Saint-Mihiel a rendu le commandement américain quelque peu audacieux : les unités américaines attaquent en rangs serrés et subissent de lourdes pertes. Elles s'emparent il est vrai assez rapidement de la butte de Montfaucon mais leur élan s'épuise rapidement et elles doivent marquer une pause à hauteur de Cierges Nantillois. Leur logistique ne suit pas. Par ailleurs une réorganisation des unités, fort éprouvées, s'impose. L'attaque est relancée en octobre. Le 11 novembre Stenay est dépassé et les Armées alliées bordent la Meuse jusqu'à Revin.

Le monument de Montfaucon ( photo11), celui de Varennes (photo 12), l'émouvant cimetière américain de Romagne (15 000 tombes !) rappellent l'âpreté des combats. Montfaucon, plusieurs villages voisins ont été anéantis au cours de ces terribles combats...

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