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Le pillage et les exactions des soldats allemands

Les exactions commises en Août I9l4

6 août SAINT-PIERREVILLERS

   Des cavaliers allemands en reconnaissance prennent le Maire en otage et pillent les habitations.

 8 août SPINCOURT

   Le Maire et le Curé sont arrêtés mais rapidement libérés.

 10 août PILLON 

   Un soldat français embusqué dans une maison tire sur les Allemands et blesse un officier. En représailles le Curé est arrêté et exposé pendant 5 heures sur la ligne de feu. Vingt maisons sont incendiées et six personnes emmenées en otages. Un vieillard de 73 ans est fusillé 

10 août  JOPPECOURT 

    Le Maire est fusillé.

 10 août  BAZEILLES SUR THAIN 

    Dix neuf habitants sont massacrés et cinquante maisons incendiées.

 16 août BREUX 

   Un vieillard de 81 ans est fusillé.

 24 août AMEL 

    Le village est incendié. 

24 août ROUVRES

    Les Bavarois attaquent le village en rangs serrés et sont l'objet d'une vive fusillade de nos troupes. Les habitants affolés s'enfuient à travers les champs. Les hommes sont systématiquement abattus. De nombreux enfants et des femmes sont tués. On relève 93 corps de civils dont ceux de 46 habitants du village (les autres étant des réfugiés de villages voisins). 

24-25 août ETAIN 

    Evacuation de la ville par un convoi de 700 personnes dirigé sur CHARTRES. Sont restés sur place les vieillards et 300 blessés de l'asile LATAYE. Les Allemands les autorisent le 31 à rejoindre Verdun en traversant les lignes. Quarante civils sont trouvés cachés dans les caves. Neuf d'entre eux sont fusillés sous prétexte qu'ils ont émis des signaux en direction de Verdun. Leurs corps jetés dans une fossé commune ne seront découverts qu'en 1920 sur les indications d'un Alsacien ­Lorrain.

26 août OLIZY 

   Rendus furieux par la perte d'un de leurs colonels les Bavarois incendient l'église et de nombreuses maisons, achèvent des soldats français blessés, fusillent ou tuent à coups de crosse dix huit civils dont le Maire.

 28 août  STENAY 

   Un instituteur pris en otage est exposé sur le pont de la Meuse au feu des Français installés sur le rive ouest. Grièvement blessé au ventre, il n'est évacué que deux heures plus tard et meurt à l'hôpital le 19 septembre. D'autres otages sont exposés de la même façon sur le pont de MARTINCOURT.

 29 août  STENAY 

    Monseigneur Mangin pro-notaire apostolique et curé doyen est pris en otage et obligé d'exercer  les fonctions de Maire. Il meurt le 9 Septembre.

 

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